Quelques minutes avant 18 heures, le 22 juin 1870, Mirza Mihdi se promenait sur le toit de la prison de la ville d'Akka.
Absorbé par ses prières et méditations, il était transporté par la joie et le détachement, s'élevant vers des sommets spirituels et un monde merveilleux. Dans cet état d'extase, ses yeux spirituels étaient grands ouverts, tandis que ses yeux physiques étaient fermés à ce monde terrestre.
Était-il vraiment seul?, marchant sur ce toit alors que le soleil se couchait sur Akka? Dans mon esprit, une compagnie céleste d'anges entourait la forteresse d'Akka dans une grande joie. Car dans une des cellules se trouvait Celui promis dans toutes les écritures religieuses, le Seigneur de l'Armée, La Beauté Ancienne, Celui qui avait accepté d'être emprisonné dans cette forteresse pour que le monde puisse atteindre la vraie liberté.
Ô Mihdi, pendant que tu récitais la Tablette de la Colombe, quelle étape merveilleuse as-tu traversée?
Dans un moment éphémère d'illumination, tu es tombé par une fenêtre ouverte du toit, atterrissant sur une caisse en contrebas.
Le bruit de ta chute a résonné dans l'atmosphère silencieuse de la prison. La famille bénie s'est précipitée sur les lieux, horrifiée de te voir gravement blessé et taché de sang.
Le ciel et la terre ont versé des larmes à ce spectacle. Un sombre nuage de tristesse a envahi tous les prisonniers. Ta bienheureuse mère Navvab pleurait inconsolablement en te voyant allongé, ensanglanté.
Tu as été porté à l'intérieur et allongé sur ton dernier lit. Avec humilité et amour, tu as demandé pardon d'occuper un lit alors que d'autres étaient debout.
"Voulez-vous s'il vous plaît guérir mon frère bien-aimé?" a plaidé Abdul-Baha auprès de la Beauté Bénie. "Ô ma Plus Grande Branche, laisse-le entre les mains de son Dieu" répondit-il.
Baha'u'llah a demandé à être seul avec son fils dont la vie ne tenait qu'à un fil.
Ô Mihdi, quel était ton souhait? Le sacrifice, as-tu répondu! L'amour et la douceur spirituelle qui émanaient de ton cœur étaient si intenses que ta seule demande à ton Seigneur était d'accepter ta vie en rançon afin que les croyants puissent voir le visage de leur Bien-aimé.
Comme le Père céleste a exaucé ton souhait, tous ont versé des larmes et le sacrifice d'Abraham a été répété dans l'histoire, cette fois sans échange pour l'agneau sacré.
Cette nuit benie, lorsque celui qui avait été créé de la lumière de Baha a souffert le martyre, cette même lumière s'est retirée dans Sa demeure céleste.
Comme en deuil, le ciel est devenu sombre sur la forteresse d'Akka. Faute de moyens, La Beauté Bénie a dû échanger un tapis persan contre un cercueil.
Les cris de lamentation montèrent au ciel tandis que le cercueil était porté en haut. Tous les yeux suivirent le cortège funèbre jusqu'à ce qu'il disparaisse au-delà des murs de la ville. Seules quatre personnes ont eu l'autorisation de participer au cortège, escorté par des gardes de la forteresse jusqu'au cimetière.
Alors que le cercueil touchait le sol, la terre elle-même semblait désirer te rencontrer, Ô Branche la Plus Pure, Mirza Mihdi. Béni sois-tu et béni est celui qui se tourne vers toi.
Ô Sainte Mère Navvab, ne pleure pas, car ton Seigneur a accepté le sacrifice glorieux de ton fils. Bientôt, les portes seront grandes ouvertes et tu seras témoin de l'ampleur et de la splendeur de son sacrifice.
"Si nous racontions les mystères de ton ascension, ceux qui dorment se réveilleraient et tous les êtres seraient embrasés par le feu du souvenir de Mon Nom, le Puissant, l'Aimant." – Baha'u'llah
Josian Dholah
Juin 2020
Ecrits Pour la 150ème commémoration du décès de Mirza Mihdi
The Focal Centre "three incomparably precious souls " The Transfer of the Remains of his Body The long years of preparation - outside in the body of the Bahá'í world through the erection of the machinery of the Administrative Order, inside its heart through the erection of the superstructure of the Shrine of the Báb and the general consolidation of the World Centre - had involved the creation of a Spot suitable to form the "focal centre", as Shoghi Effendi termed it, of the mightiest institutions of the Faith. This Spot was no less than the resting-places of the mother, sister and brother of 'Abdu'l-Bahá, those "three incomparably precious souls", as he called them, "who, next to the three Central Figures of our Faith, tower in rank above the vast multitude of the heroes, Letters, martyrs, hands, teachers and administrators of the Cause of Bahá'u'lláh." It had long been the desire of the Greatest Holy Leaf to lie near her m
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